Souvenir d'un jeune confrère
Souvenirs d’un jeune confrère Lors du renouveau de la confrérie j’étais alors un jeune chanteur depuis 3 ans, je connaissais surtout le monde de la paghjella c'est-à-dire celui des polyphonies profanes ; dans les fêtes au comptoir de buvette, au lycée, toutes les occasions étaient bonnes et ne manquaient pas. Le chant sacré J’ai ensuite décidé d’apprendre aussi le chant sacré. Si pour le chant profane il n’y a pas vraiment de spécificité propre à tel ou tel communauté de l’ile, en revanche pour le chant sacré chaque village a sa propre mélodie. C’est déjà un premier point qui m’avait séduit, car j’avais, là, vraiment le sentiment d’être aux côtés de mes ancêtres, car c’était le patrimoine de Speloncato que j’étais en train d’apprendre. C’est pour cela que j’ai immédiatement accroché. Et aujourd’hui encore, je prends beaucoup plus de plaisir à chanter la messe que la paghjella . C’est donc dans l’enthousiasme que je fis partie de...